Diagnostic des formes et usages du Morbras
Ce travail a été réalisé par Chloé MEYER, Aline HUBERT, Selin LEVISAGE et Marie-Orléa VINA
Direction : Marie-Anne GERMAINE
Septembre 2015 – Janvier 2016
Dans le cadre de l’enseignement de Master 2 “Atelier de territoire”, les étudiantes de la promo 2015-2016 ont réalisé durant le 1er semestre un diagnostic des formes et usages du Morbras en relation avec les gestionnaires locaux (Syndicat Marne Vive et Syndicat Mixte pour l’Aménagement du Morbras) et les réflexions du groupe “Rivières Urbaines” de l’association ARCEAU.
Le Morbras est un affluent de la Marne. Il s’agit d’une petite rivière urbaine. Situé en périphérie de l’agglomération parisienne, son bassin versant a connu une urbanisation croissante depuis le XXè siècle, et subit encore une pression démographique importante. Ce cours d’eau non domanial parcourt 17 km entre Pontcarré et Bonneuil sur Marne. Les nouvelles exigences réglementaires européennes (DCE) qui promeuvent le retour vers des rivières moins artificielles en milieu urbain (accès à des berges non bétonnées et non canalisées par exemple) et à une continuité longitudinale constituent de véritables défis pour les petites rivières urbaines. Il apparaît alors capital de promouvoir une vision globale de la rivière, et un rapprochement des citadins avec celle-ci. S’il existe un enjeu de mauvaise qualité autour des petites rivières urbaines, celles-ci peuvent aussi constituer des aménités et participer à la qualité du cadre de vie, à travers les paysages existant (formes de la rivière) et les usages qu’elles permettent. Ces hypothèses ont été testées sur le Morbras.
Dans cet objectif, les étudiantes du Master GEDELO ont réalisé un travail sur les formes et les usages du Morbras. Ce travail repose sur une importante collecte de données sur le terrain qui a permis de caractériser les formes et usages du Morbras et de ses abords (berges, fond de vallée) à partir d’une grille composée de plusieurs critères (accès, statut foncier, aménagements, visibilité). La combinaison de ces critères a ensuite conduit à identifier plusieurs types de segments de rivière proposant des configurations distinctes et donc des usages différents. Ce travail fournit de la sorte de nouvelles pistes de réflexion pour les gestionnaires et élus du territoire.